Avec les grands du royaume

Aragoth ouvrit officielement le banquet.

Les serviteurs du marquis Turenne entrèrent arborant les sublimes plats concoctés par la soeur Shallimar et ses marmitons.

Portant un toast à l'assemblée :

"A Dieu, A l'ordre Hospitalier et à l'amour qui reste la première valeur entre toutes !"

Elane accompange Aragoth.
Elle lui prend la main et se joint à lui lorsqu'il lève son verre.

Surtout à l'amour !

Lève un sourcil.

"Bon D'accord, A l'AMOUR, A Dieu et aux Hospitaliers. A VOTRE SANTE A TOUS !"


Et sur ce les troubadours entreprirent :

Volpone entrepris à son tour une pastourelle



Je cheminais l'autre jour
Sans compagnon
Sur mon palefroi, pensant
Faire une chanson
Quand j'entendis, je ne sais comment,
Près d'un buisson
La voix de la plus belle enfant
Qu'on vît jamais,
Elle n'était pas si jeune,
Elle avait quinze ans et demi
Et je n'avais jamais rien vu
De si agréable façon.

Je vais tout de suite vers elle
Et lui adresse la parole :
"Belle, par Dieu, dites-moi
Comment vous vous appelez."
Elle saute aussitôt
Sur son bâton :
"Si vous faites un pas de plus,
Gare aux coups !
Seigneur, fuyez d'ici
Je n'ai cure d'un tel ami,
J'en ai choisi un plus beau
Qu'on appelle Robeçon."

La voyant s'effrayer
Si fort
Qu'elle ne daigne pas me regarder
Ni faire autre mine,
Je me mis à réfléchir
Pour savoir comment
Elle pourrait m'aimer
Et changer d'intentions.
Je m'assis près d'elle à terre ;
Plus je regardais son clair visage
Plus mon coeur était épris
Et redoublait mon désir.

J'entrepris alors de lui demander
Bien gentiment
De daigner m'accorder un regard
Et de faire une autre figure.
Elle se met à pleurer
Et à me dire :
"Je ne puis vous écouter
Et ne sais ce que vous recherchez."
Je m'approche d'elle et lui dis :
"Ma belle, par Dieu, pitié !"
Elle rit et me répond :
"N'en faites rien à cause des gens !"

Je la mis en selle devant moi
D'un seul coup
Et je m'en allai tout droit
Vers un bois verdoiant.
Je regardai en bas, vers les prés,
Et j'entendis crier
Deux bergers au milieu d'un champ de blé
Qui accouraient en vociférant
Et poussaient de grands cris.
Je fis plus que je n'avoue :
Je les laisse là et prends le large
N'ayant rien de commun avec ces gens.


J'aloie l'autrier errant
Sanz compaignon
Seur mon palefroi, pensant
A fere une chançon,
Quant j'oï, ne sai comment,
Lez un buisson
La voiz du plus bel enfant
C'onques veïst nus hom ;
Et n'estoit pas enfes si
N'eüst quinze anz et demi,
N'onques nule riens ne vi
De si gente façon.

Vers li m'en vois maintenant,
Mis l'a reson :
"Bele, dites moi comment,
Pour Dieu, vous avez non !"
Et ele saut maintenant
A son baston :
"Se vous venez plus avant
Ja avroiz la tençon.
Sire, fuiez vous de ci !
N'ai cure de tel ami,
Que l'ai mult plus biau choisi,
Qu'en claime Robeçon."

Quant je la vi esfreer
Si durement
Qu'el ne me daigne esgarder
Ne fere autre semblant,
Lors commençai a penser
Confaitement
Ele me porroit amer
Et changier son talent.
A terre les li m'assis.
Quant plus regart son cler vis,
Tant est plus mes cuers espris,
Qui double mon talent.

Lors li pris a demander
Mult belement
Que me daignast esgarder
Et fere autre semblant.
Ele commence a plorer
Et dist itant :
"Je ne vos puis escouter ;
Ne sai qu'alez querant."
Vers li me trais, si li dis :
"Ma belle, pour Dieu merci !"
Ele rist, si respondi :
"Ne faites pour la gent !"

Devant moi lors la montai
De maintenant
Et trestout droit m'en alai
Vers un bois verdoiant.
Aval les prez regardai,
S'oï criant
Deus pastors par mi un blé,
Qui venoient huiant,
Et leverent un grant cri.
Assez fis plus que ne di :
Je la les, si m'en foï,
N'oi cure de tel gent.

[Réelle pastourelle composée par le comte Thibaud IV de Champagne dit "le chansonnier" 1201-1253]

Je ne te connaissait pas de telle talent de Chanteur Volpone!

Bravo.

Puis bouboule leva son verre et s'ecria

A votre bonheur mes amis !
A Aragth et a Elane et a leur Amour,qu'il dure toute la vie!

Continuant la tournée des tables, Elane arrive à celle des Ecclésiastiques.


-Merci, Bouboule !

Comment vas-tu ?
Merci pour mon ami...tu vois de qui je parle ?

encore volpone

Entendant ceci, Aragoth s'exclaffa et promit qu'il repousserait Volpone a chantonner un peu plus tard

bonsoir a tous! comment allez vous ce soir? je vous présente ma filleule Lilouth qui m'accompagne ce soir...

Heureux de vous voir votre éminence, mademoiselle...

Comment vous portez vous ? j'imagine que vous devez vous douter que pour ma part tout va bien

Gentes Dames, et Messirs,

Mes respects les plus sincères.

Je vais tres bien je vous en remercie Messir !

Me présenteras-tu ton tuteur, mon tendre époux ?

Bonsoir, mademoiselle, votre éminence...[/i]

bonsoir

bonsoir cesars comment allez vous?

au mariage de mon neveu je ne peux aller que fort bien

je profite pour que vous soyez là elane et aragoth pour vous présentez mes félications et je vous souhaite plein de bonheur, plein d'amour et de jolies petits bambins!

Que Dieu répende de l'amour dans vos coeurs à jamais!

Lillouth se rapproche de son parrain et lui chuchotte a l'oreille

Messir ne m'en voulais pas mais je vais rentré a l'auberge pour me reposer...

Très discretement Lillouth quitta l'assemblé personne ne la vit partir

avant que sa filleule ne s'en aille bynarr lui chuchota a l'oreille

bien soit! reposez vous bien une longue route nous attends! Faites de beaux reves!

Messires, vos éminences, comment vous portez vous ? La soirée vous sied elle ?

parfaitement

Je m'y amuse follement.

Je pousserai bien une nouvelle ballade.

Pour régler leur différents, Aragoth et Turenne s'installent cote à cote sur deux bancs, allongés.

Les serviteurs amennent deux tonnelets de dix litres et les leur donnent.

Au signal de SanAntonio, ils le débouchent et commencent à boire cul sec.

mais au bout de trois gorgées Aragoth commence a s'étouffer, menace de rendre l'âme mais parvient à vomir, bientôt suivi de turenne qui lui même recrache un peu de bière après cinq gorgées (score aux dés 1 et 2 )

Ils se regardent l'air sauvage et alcoolisé, se recouchent et reprennent leur biberons. Mais une nouvelle fois ils ne tiennent pas longtemps : cinq gorgées pour Aragoth et à peine plus pour Turenne (score aux dés 2 et 3 )

Aragoth est reveillé de son comas éthylique par son frère qui bredouille des paroles incompréhensibles et ils se trainent, bras dessus bras dessous jusqu'aux portes

DU BAL QUI COMMENCE

Le repas est excellent cher ami !

Le cardinal Moile de Suzémont avisa ses collégues et se dirigea vers la table des croulants en robe rouge.

Mes frères, je vous prie d'excuser mon retard mais mon crétin de serviteur, Paulin pour ne pas le citer, nous a déboiter une roue.
Je vous passe l'attente sous la pluie pour pouvoir réparer.
Bref, le Seigneur a mis bien des obstacles mais c'était pour me tester une fois de plus.
Comble de malchance, je n'ai pas le brassard de l'ordre hospitalier qui montre que je suis une huile. (voir l'arrivée de Moile dans le hall d'entrée)
Bon, ce n'est pas grave. Qu'on m'amène une assiette débordante de victuailles !

Je doit vous laissez chère collège et ami

Comment ça le bal ?!

Je viens à peine d'arriver. En plus, je dans comme une hallebarde !
Non, je reste ici. La journée a été forte en émotions...

Votre emminence,comment aller vous?
Le voyage a eté eprouvant mais le repas reconstituant j'espere?