Une puissante escorte mèlant à la fois une compagnie d'hospitaliers lourdement armés et des chevaliers vassaux du vicomte de vierzon, encadrant deux berlines lourdement chargées arrivèrent au chateau d'aubigny de très bonne heure. Les invités présent s'accordèrent à dire que pareille escorte ne pouvaient signifier que le sentiment d'insécurité ressenti par l'ex cardinal Arnvald depuis les menaces de morts lancés à son encontre publiquement par le nouveau pape Eugène V. Les cavaliers de l'escorte du Pair de France empêchèrent les témoins de voir dans les détails le flux de malles et les passagers des deux berlines en descendant. La seule chose de sûre, c'est que pour sa première sortie publique depuis sa retraite précipité de la curie, Arnvald avait l'air souriant mais le visage très marqués par les tracas récents